Toute l’équipe de France semble avoir le sourire. Comment abordez-vous cette fenêtre internationale ?

« C’est toujours plaisant de se retrouver. En milieu de saison régulière, chacune dans leur club, c’est une bouffée d’oxygène pour les joueuses qui ont la chance de reporter le maillot de l’équipe de France. Ce sont des moments importants même s’ils ne sont pas simples à gérer, que ce soit pour les clubs ou pour la sélection nationale. On est là pour travailler, pour continuer à avancer et pour enfin décrocher cette qualification. »

Malheureusement, ce sera sans Gabby Williams ni Marine Johannès…

« Ce sont des choses normales. Marine (Johannes) était blessée à une cheville. Elle va reprendre tout juste le basket à la fin de cette campagne. Donc elle n’allait pas revenir avec nous tout de suite sur un niveau top international. »

Du coup, il y aura une joueuse de Charnay, Maëva Djaldi-Tabdi, qui fera ses débuts avec les Bleues. Quel regard portez-vous sur son potentiel ?

« Comme je vous l’ai dit, sur ces fenêtres en pleine saison, on tombe souvent sur des aléas, des coups de fatigue, des joueuses qui déclarent forfait… Maintenant, c’est aussi l’occasion de donner sa chance à des joueuses qui font des bons débuts de saison comme Maëva avec Charnay. C’est l’opportunité pour le staff d’essayer ces joueuses-là, de voir un petit peu quel est leur niveau en adversité internationale. »

Cette sélection récompense aussi le club de Charnay, n’est-ce pas ?

« Oui, Charnay est un club qui est en train de progresser, de s’installer en étant 3e aujourd’hui au classement. Je ne suis pas étonnée de leur qualité. Je pense qu’ils travaillent bien et qu’ils sont sérieux dans ce qu’ils font. On a eu la chance de les battre après deux prolongations avec Basket Landes mais cela n’a pas été simple. Charnay est un club qui va s’inscrire, j’en suis sûre, dans le paysage de la Ligue féminine. »

Au match aller, la France a battu l’Irlande de 52 points à Dublin (48-100). Comment se motive-t-on, en tant que joueuse, pour ce genre de match ?

« C’est toujours le point un peu difficile dans ces qualifications où il y a des écarts dans certains groupes, avec des matchs que l’on gagne facilement. Mais tant qu’on ne l’a pas joué, on ne l’a pas gagné. Et tant qu’on ne l’a pas gagné, on n’est pas qualifié. Il faut avoir un minimum de sérieux. C’est aussi la mentalité que Jean-Aimé (Toupane, coach, ndlr) a envie d’inculquer à ses joueuses : on travaille à fond, peu importe l’adversaire. On travaille pour progresser et devenir la meilleure équipe possible le jour J. Comme ça, on peut dire que ça ne fait pas rêver. Mais en même temps, on est qui pour penser qu’on va gagner ce match sans l’avoir joué ? »

Vous avez joué tous les matchs des Bleues à Chalon… Enfin plutôt au Colisée, en 2013 et 2016 , car il y avait eu un premier match en 1980 à la Maison des Sports. Quels souvenirs en gardez-vous ?

« Bon, en 1980, je n’étais même pas née donc je n’étais pas là (rires, ndlr) ! Honnêtement, je ne me rappelle de pas grand-chose, si ce n’est du ban bourguignon à la fin. C’est Kevin (Bosi, attaché de presse des Bleues, ndlr) qui m’a rappelée que nous avions joué contre les Pays-Bas la dernière fois. On avait fait aussi un scrimmage (match d’entraînement, ndlr) contre l’équipe de France A’ mais qui n’était pas ouvert au public. Sincèrement, je ne suis pas terrible au niveau des souvenirs. »



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