“La libération par Israël de centaines de prisonniers et détenus palestiniens, arrivés récemment dans la bande de Gaza dans un état de santé extrêmement précaire, illustre son recours systématique à la torture pour terroriser, persécuter et briser la volonté des détenus jusqu’à la fin de leur incarcération”

, a déclaré l’organisation à but non lucratif basée à Genève dans un communiqué.

“La libération répétée de prisonniers dans un état de santé visiblement dégradé montre que les actes de torture atroces et la négligence médicale délibérée qu’ils subissent ont atteint des niveaux alarmants”

, a-t-elle ajouté.

L’Observatoire euro-méditerranéen a souligné que

“bien que la majorité des détenus n’aient été accusés d’aucun crime spécifique, beaucoup affirment avoir été battus, maltraités et menacés jusqu’à la dernière minute avant leur libération.”

L’organisation a insisté sur le fait qu’Israël

“doit immédiatement mettre fin à son crime de disparition forcée contre les prisonniers et détenus palestiniens originaires de Gaza, révéler tous les camps de détention secrets, ainsi que les noms, lieux de détention et sort de tous les Palestiniens qu’il détient en provenance de la bande de Gaza.”

Jeudi, Israël a libéré 642 prisonniers palestiniens après que le Hamas a remis les corps de quatre otages israéliens dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers.

Cet accord, en vigueur depuis le mois dernier, a suspendu la guerre destructrice d’Israël contre Gaza, qui a fait plus de 48 360 morts, principalement des femmes et des enfants, et laissé l’enclave en ruines.

Jusqu’à présent, 25 otages israéliens et huit corps ont été restitués depuis Gaza en échange de plus de 1 100 prisonniers palestiniens dans la première phase de l’accord.

Israël estime que 59 otages sont encore détenus à Gaza, dont au moins 20 en vie. Leur libération est attendue dans la deuxième phase du cessez-le-feu, qui nécessiterait un retrait total des forces israéliennes de Gaza et la fin définitive de la guerre.

En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.

Israël fait également l’objet d’une accusation de génocide devant la Cour internationale de justice pour sa guerre contre l’enclave.



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