France – Suisse
Les Bleues ont fait le travail contre la Grèce jeudi, en se détachant progressivement dans la rencontre jusqu’à faire exploser leur adversaire dans le troisième quart-temps (92-56).
« J’étais content de ce qui a été proposé des deux côtés du terrain », a apprécié Jean-Aimé Toupane, considérant notamment que les siennes avaient respecté leurs fondamentaux en défense. « Il ne faut pas se contenter de ça, a-t-il pris soin d’ajouter. Je sais que la perfection n’existe pas mais on va travailler en ce sens. »
L’objectif est donc de recommencer cette fois contre la Suisse, dans un match sans enjeu comptable puisque la sélection helvète, présente pour la première fois à l’Euro depuis 1956, a subi deux défaites synonymes d’élimination.
« Plus de clarté en attaque »
Mais côté français, il n’est pas question de galvauder l’événement : « C’était seulement notre deuxième rencontre avec l’équipe au complet, donc on doit profiter du match et des entraînements pour préparer la suite », souligne la capitaine Valériane Ayayi.
Et aller dans le détail. « On a beaucoup insisté sur la volonté de mieux se resituer sur le terrain en attaque, sur la vitesse, et défensivement on a mis en place des ajustements », a expliqué Jean-Aimé Toupane après l’entraînement vendredi.
« On est allé crescendo sur les deux matchs »
« On peut trouver plus de clarté en attaque, d’efficacité proche du cercle, on a tendance parfois à se précipiter, ajoute l’intérieure Marième Badiane. Mais l’intensité est vraiment positive, on est allé crescendo sur les deux matchs. »
Plus en difficulté offensivement contre la Turquie mercredi (71-69), les Bleues peuvent donc encore monter en puissance dans ce domaine, sachant que leurs deux meilleures marqueuses des Jeux olympiques, Gabby Williams et Marine Johannès, sont actuellement en WNBA et donc absentes de cet Euro.
Elles ont, en revanche, pu compter sur Janelle Salaün pour assurer. L’ailière des Golden State Valkyries compile déjà 39 points et semble sur sa lancée d’un début de saison prometteur dans la ligue nord-américaine. Aux côtés de Valériane Ayayi, et dans une moindre mesure Iliana Rupert et Migna Touré, elle est aussi la Française à avoir le plus joué pour ces deux premières rencontres (55 minutes).
« Pourquoi faire tourner ? »
Ce troisième match peut-il être l’occasion de faire davantage tourner l’effectif ? L’idée n’était pas dans le discours de Toupane jeudi : « Pourquoi faire tourner ? Il faut d’abord respecter l’adversaire. Joueront celles qui le mériteront », a balayé le sélectionneur.
Toujours est-il que cette dernière rencontre avant les quarts devrait pouvoir permettre à certaines de gagner du temps de jeu, à l’image de Maeva Djaldi Tabdi, Tima Pouye et Noémie Brochant, qui disputent leur premier Euro.
Samedi 21 juin, à 16 h 30.