Trois jours après le crash d’un avion de Delta Air Lines avec 80 personnes à bord, qui a terminé sa course à l’envers sur le tarmac, la compagnie aérienne américaine propose une indemnisation de 30 000 à chacun des passagers. « Ce geste n’est assorti d’aucune condition et n’a aucune incidence sur les droits » des passagers, a assuré un porte-parole de l’entreprise.
Lundi, l’avion accidenté de la compagnie avait décollé de Minneapolis, dans l’État américain du Minnesota, avant de heurter de plein fouet à l’atterrissage le tarmac de l’aéroport de Toronto, de s’enflammer et de se retourner. Malgré la boule de feu et les épais panaches de fumée noire qui ont envahi l’avion une fois sur le sol, aucun des 76 passagers et quatre membres d’équipage n’a perdu la vie.
Accidents aériens à répétition
Au total, 21 personnes ont été blessées lors de l’accident mais seule une était encore hospitalisée mercredi matin, selon Delta Air Lines. Une enquête est menée par le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) aidé par la FAA, le régulateur américain de l’aviation et une équipe de Delta, a précisé mardi Deborah Flint, directrice générale de l’aéroport, lors d’une conférence de presse.
Sur les images prises par les passagers après le choc, la carcasse du Bombardier CRJ900 est noircie, une aile au moins est manquante, comme arrachée, et la queue semble partiellement détruite. L’accident de Toronto s’est ajouté à plusieurs autres accidents aériens en Amérique du Nord ces dernières semaines. Un hélicoptère de l’armée est entré en collision avec un avion de ligne à Washington fin janvier, faisant 67 morts. Et sept personnes sont décédées quelques jours plus tard après le crash d’un avion sanitaire à Philadelphie.
