La livre sterling a légèrement baissé par rapport au dollar, mais est restée proche de son plus haut niveau depuis 2022 atteint la veille, grâce à l’inflation élevée et à l’amélioration des relations avec l’Europe et les États-Unis qui ont continué à soutenir la devise.
La livre sterling a finalement clôturé en baisse de 0,1 % face au dollar, à 1,3399 dollar, après avoir atteint mercredi son plus haut niveau en plus de trois ans, à 1,3468 dollar.
La Grande-Bretagne a récemment cherché à améliorer ses relations avec les États-Unis et l’Union européenne, devenant le premier pays à signer un accord avec les États-Unis après les droits de douane réciproques imposés par le président Trump, et convenant cette semaine de la plus grande réinitialisation de ses relations commerciales et de défense avec l’UE depuis le Brexit.
« Les accords commerciaux sont généralement une bonne nouvelle pour la livre sterling », a déclaré Francesco Pesole, stratège chez ING FX. « Nous pensons toujours que la livre sterling est dans une position plutôt favorable. »
La livre sterling a progressé de 0,1 % à 84,2 pence pour un euro.
Le ralentissement de l’activité des entreprises britanniques s’est atténué ce mois-ci, selon l’indice composite des directeurs d’achat (PMI) de S&P Global UK publié jeudi, les entreprises étant un peu plus optimistes quant à leurs perspectives, notamment en raison de la diminution des inquiétudes liées à l’impact de la hausse des droits de douane américains.
La devise britannique a également été soutenue cette semaine par des données sur l’inflation, qui pourraient réduire les perspectives de baisse des taux d’intérêt par la Banque d’Angleterre.
Le chef économiste de la BoE, Huw Pill, a déclaré cette semaine qu’un rythme trimestriel de baisse était « trop rapide » compte tenu des pressions salariales toujours fortes sur l’inflation.
« Il y a un peu de dissension au sein de la Banque d’Angleterre », a noté M. Pesole, d’ING.
La banque centrale britannique a abaissé ses taux d’intérêt d’un quart de point à 4,25 % le 8 mai, à l’issue d’un vote à trois voix contre deux, deux membres du Comité de politique monétaire se prononçant en faveur d’une baisse plus importante et deux autres, dont M. Pill, préférant le statu quo.