L’euro gagne du terrain mercredi, la monnaie européenne étant portée par la possibilité de négociations de paix en Ukraine. Donald Trump et Vladimir Poutine ont convenu de lancer des négociations «immédiates» pour mettre fin au conflit en Ukraine, lors d’un spectaculaire échange mercredi qui rebat les cartes après trois années de guerre.

La Russie et les États-Unis vont commencer «immédiatement» à négocier sur l’Ukraine, a affirmé le président américain sur son réseau Truth Social, ajoutant avoir eu une «conversation prolongée et très productive» avec son homologue russe. Dans la foulée, le président américain en a informé son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky. Celui-ci a souligné qu’ils avaient «longuement parlé des possibilités de parvenir à la paix». Donald Trump, qui jusque-là a laissé planer une grande incertitude sur ce qu’il comptait faire à propos de l’Ukraine, s’est engagé à mettre rapidement fin au «carnage» de la guerre, y compris en faisant pression sur Kiev, qui a reçu des milliards de dollars d’aide militaire de Washington sous son prédécesseur démocrate Joe Biden.

«Dividende de la paix»

«Il y aura un dividende de la paix pour toute l’Europe», estime auprès de l’AFP Adam Button, de ForexLive. Si «les contours d’un potentiel accord ne sont pas clairs, la stabilité en Europe est sans aucun doute positive pour l’euro», ajoute l’analyste. Vers 19H50 GMT, la monnaie unique prenait 0,27% face à la devise américaine, à 1,0389 dollar. Elle se renforçait également d’environ 0,26% face à la livre britannique, à 1,1980 euro pour une livre. Un accord de paix permettrait «la reprise des flux d’énergie» en provenance de Russie et d’Ukraine et «améliorerait le climat d’investissement» sur le Vieux Continent, commente Adam Button.

En parallèle, la devise européenne «continue de bénéficier du sentiment que la guerre commerciale» lancée par Washington «ne sera pas aussi dure» que les investisseurs pouvaient le craindre, relève M. Button. Donald Trump «a fait marche arrière sur le Canada et le Mexique et nous verrons ce qu’il adviendra des droits de douane réciproques» mais «il semble de plus en plus qu’il s’agit d’un outil de négociation et non économique», explique le spécialiste.



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