A peine 10 500 spectateurs, dans un stade taillé pour en accueillir quatre fois plus. Samedi 1er février, pour le match de National 2, la quatrième division de football, entre les Girondins de Bordeaux et Vendée Les Herbiers Football, l’affluence était modeste au Matmut Atlantique. Il faut dire que les beaux jours des Bleu marine et blanc appartiennent au passé. En banqueroute, le club a été relégué en National 2, en août 2024.
Ce déclassement n’est pas sans impact sur la situation financière du stade lui-même. Son gestionnaire, Stade Bordeaux Atlantique (SBA), filiale des groupes Vinci Concessions et Fayat, déjà structurellement déficitaire, a accusé l’annonce, en décembre 2024, de la perte du soutien financier de la Matmut (2 millions d’euros par an), et devrait être conduit à un dépôt de bilan.
Au-delà des éléments tenant à la situation sportive des Girondins, ce « cas » est symptomatique de ce qu’il est advenu de certains des stades construits ou rénovés à l’instigation du gouvernement français, à la suite de la Coupe du monde 2006, en Allemagne et dans la perspective de l’Euro de football de 2016, à domicile.
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