Lorsque Michele Kang, la propriétaire de l’OL Lyonnes et désormais présidente de l’OL a entériné une transformation historique pour son club elle l’a justifié par ces termes : « Cette équipe ne peut pas être juste une petite sœur de la section masculine. »

De la même manière, le football pratiqué par les femmes n’est pas une sous-section dans l’ombre du football pratiqué par les hommes (même s’il est de facto invisibilisé par le jeu médiatique). Les règles sont les mêmes, les postes sont les mêmes, le terrain est le même, et les objectifs sont les mêmes : gagner. Les titres du groupe Ebra, vont, cet été, couvrir du 2 au 27 juillet l’Euro qui se tiendra en Suisse. Vous trouverez quotidiennement dans vos pages des comptes rendus de match, des portraits, des interviews et des histoires.

Pas de qualificatifs

Alors utiliserons-nous « football féminin », « football pratiqué par les femmes » ou un autre terme ? Non. Nous parlerons uniquement de football. Parce qu’ajouter des qualificatifs à ce football signifierait qu’il est différent ou qu’il est forcément masculin. « Si la sémantique utilisée ne semble souvent qu’une question de forme, elle traduit en réalité la persistante hégémonie masculine », dénonçait dans une tribune publiée dans Le Monde, Mélissa Plaza, ex-internationale française, désormais docteure en psychologie du sport.

Si pour des raisons de compréhension de nos lecteurs et de référencement, vous retrouverez le mot-clé « Euro féminin » en en-tête de vos papiers, l’adjectif ne sera utilisé nulle part ailleurs. Vive le football pour tous et par tous.



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