Le cours du dollar s'est effondré depuis janvier.Le cours du dollar s'est effondré depuis janvier.
Le cours du dollar s’est effondré depuis janvier. ©Boursorama

Une chute du cours du dollar qui s’accompagne d’une bonne nouvelle pour les automobilistes roulant au diesel ou à l’essence. Faire le plein devrait leur coûter moins cher dans les prochaines semaines.

Faisons un petit calcul. Le 10 janvier dernier, le cours du baril de brent était proche de 80 $. Sachant que la Belgique importe chaque jour en moyenne un peu plus de 607.000 barils de brent, cela lui revenait à 48,56 millions $. Soit 47,7 millions d’euros. Avec le cours actuel du dollar, la dépense ne serait plus que de 44,68 millions €. Dans l’hypothèse hautement théorique selon laquelle le cours du dollar se stabiliserait autour de 0,92 €, le gain pour la Belgique serait, sur un an, de près d’un milliard d’euros.

Ajoutons à cela que, depuis le 10 janvier, le cours du baril de brent a également considérablement fondu. De 80 $ en janvier contre 75 $ le jour de l’élection de Trump, il est repassé à 73,54 $ vendredi soir après être tombé sous la barre des 70 $ début mars. En clair : acheter aujourd’hui 607.000 barils ne reviendrait plus qu’à 44,64 millions de $. Soit 41,07 millions €.

Le cours du brent s'est aussi effondré depuis janvier, malgré un récent rebond.Le cours du brent s'est aussi effondré depuis janvier, malgré un récent rebond.
Le cours du brent s’est aussi effondré depuis janvier, malgré un récent rebond. ©Boursorama

Dans l’hypothèse toujours très théorique selon laquelle les cours du dollar et du brent se stabiliseraient, le gain pour la Belgique serait dès lors de 2,42 milliards d’euros sur un an.

Avec, forcément des conséquences à la pompe : en janvier, date à laquelle les cours du brent et du dollar étaient au plus haut depuis plus d’un an, le prix maximum du diesel dans les pompes belges était de 1,857 € par litre et celui de l’essence était de 1,718 € par litre. Ils sont désormais respectivement de 1,753 €/l et de 1,637 €/l.

Faire un plein de 50 litres une fois par semaine permettrait donc, sur un an, à un automobiliste d’économiser 270 € en diesel et 210 € en essence. Une économie qui pourrait encore être plus importante si, d’aventure, les cours du dollar et du brent venaient encore à s’écraser.



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