Mercredi, la Banque du Canada a maintenu son taux directeur à 2,75 %, marquant ainsi une première pause après sept baisses consécutives.

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COMMENTAIRES

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DOUG PORTER, ÉCONOMISTE EN CHEF CHEZ BMO MARCHÉS DES CAPITAUX

« De toute évidence, la décision a été difficile à prendre. Le marché était beaucoup plus divisé – tout comme les économistes – que d’habitude avant une décision de la Banque du Canada, et c’est compréhensible compte tenu de l’incertitude intense. […] Il a clairement laissé entendre qu’il pourrait adopter une approche beaucoup plus agressive si l’économie se détériorait considérablement. […] Tant que le Canada ne sera pas la cible principale de la guerre commerciale, je pense que le dollar canadien peut en fait s’améliorer ici, car le dollar américain devrait rester sous pression au cours de l’année prochaine en termes de rendements. »

ANDREW KELVIN, CHEF DE LA STRATÉGIE DE TAUX CANADIENS ET MON

ANDREW KELVIN, CHEF DE LA STRATÉGIE DE TAUX CANADIENS ET MONDIAUX CHEZ TD SECURITIES

« La décision d’aujourd’hui est conforme à nos attentes, mais la Banque du Canada a semblé un peu accommodante sur ce qui va suivre, et je ferais référence à la décision d’aujourd’hui dans le discours de mars du gouverneur de la BdC, Tiff Macklem. Nous pensions que la banque exposait clairement son approche pour mener sa politique dans un environnement d’incertitude commerciale. Et étant donné que les données économiques que nous avons vues au Canada n’étaient pas si négatives, nous ne pensions pas qu’il y avait des preuves tangibles d’un ralentissement ou de clarté sur la trajectoire future de l’économie pour que la banque réduise préventivement les taux, et ils sont réticents à relancer l’inflation. Par conséquent, nous avons cherché à maintenir les taux et cela s’est concrétisé. Je m’attends à ce que la faiblesse s’accumule et que la Banque soit obligée de réduire à nouveau les taux. Je pense que si vous lisez entre les lignes, il y a une pointe de regret à l’idée de laisser la politique monétaire rester trop laxiste pendant trop longtemps après la pandémie et qu’ils ne voudraient vraiment pas répéter cette erreur. »xml-ph-0000@deepl.internal

NICK REES, ANALYSTE PRINCIPAL DU MARCHÉ DES CHANGES CHEZ MONEX EURO

NICK REES, ANALYSTE PRINCIPAL DU MARCHÉ DES CHANGES CHEZ MONEX EUROPE LTD

« Alors que le consensus était partagé avant l’annonce des taux d’aujourd’hui, nous ne pensons pas que cela devrait surprendre que le Conseil des gouverneurs ait choisi de suspendre son cycle d’assouplissement dans cette dernière décision. »

« Certes, l’inflation globale a été inférieure aux prévisions hier, ce qui s’explique en grande partie par les prix de l’essence et des voyages, deux facteurs qui devraient être pris en compte dans la réflexion de la Banque du Canada. Plus important encore, les indicateurs de l’inflation sous-jacente restent élevés et n’ont pas encore inversé la tendance à la hausse surprise observée dans les données de février. »

« Nous pensons que le Conseil des gouverneurs aurait souhaité suspendre l’assouplissement en mars pour évaluer les progrès de la désinflation, mais qu’il en a été empêché par les risques de droits de douane de l’administration Trump. Ceux-ci s’étant quelque peu estompés pour le Canada après le jour de la libération, et le huard plus fort limitant les pressions inflationnistes importées, les décideurs politiques ont maintenant l’occasion de faire le point. »



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