CHRONIQUE – À regretter leur « privilège exorbitant », les États-Unis de Donald Trump laissent les marchés imaginer des scénarios catastrophes.

Valéry Giscard d’Estaing a les honneurs des médias anglo-saxons ces jours-ci, malgré son nom impossible à épeler et à articuler pour un anglophone. L’ancien président est abondamment cité pour une formule tirée d’un discours prononcé en 1965, en tant que ministre des Finances. Il avait décrit à l’époque le « privilège exorbitant » du dollar. La France gaulliste se rebellait contre un système monétaire fondé par les accords de Bretton Woods, qui lui semblait excessivement favorable aux États-Unis.

Soixante ans plus tard, le privilège exorbitant du dollar existe toujours. Le billet vert est la monnaie de réserve du monde, l’armature du système financier international. Pour les États-Unis, cela présente deux grands avantages : un coût de financement de leur dette favorable, et un levier de puissance extraterritoriale unique.

Mais ce sont aujourd’hui les États-Unis eux-mêmes qui semblent se rebeller contre cette situation. L’Amérique Maga (« Make America Great Again ») qui se pense…

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