Wells Fargo a annoncé jeudi que l’Office of the Comptroller of the Currency (OCC) des États-Unis avait mis fin à une ordonnance de consentement datant de 2015 à l’encontre de la banque.
Selon le géant de Wall Street, il s’agit de la treizième ordonnance de consentement clôturée par ses régulateurs depuis 2019, et de la septième depuis le début de l’année.
Les ordonnances de consentement sont des mesures coercitives qui impliquent généralement une amende ou une directive précise pour remédier à une situation.
Les difficultés réglementaires de Wells Fargo ont été mises en lumière après l’éclatement du scandale des faux comptes en 2016, entraînant un examen minutieux et des milliards de dollars d’amendes.
Depuis 2018, la banque est également soumise à une limite d’actifs imposée par la Réserve fédérale américaine, l’une des sanctions les plus sévères à la disposition des régulateurs, qui lui interdit de faire croître son bilan au-delà de 1,95 trillion de dollars tant que ses problèmes ne sont pas résolus.