(Alliance News) – Gore Street Energy Storage Fund PLC a annoncé jeudi une baisse de sa valeur nette d’actif (NAV) lors d’un exercice qualifié de « marquant », tout en reconnaissant la convocation d’une assemblée générale à la demande d’un actionnaire de longue date.
À la Bourse de Londres, l’action Gore Street Energy Storage Fund a clôturé en recul de 7,3 %, à 59,03 pence jeudi.
L’investisseur londonien spécialisé dans les projets de stockage d’énergie à grande échelle a indiqué que le rendement total de la valeur nette d’actif pour l’exercice clos le 31 mars s’établissait à 1,1 %, contre -1,2 % lors de l’exercice précédent.
La NAV par action au 31 mars était de 102,8 pence, en baisse de 3,9 % par rapport aux 107,0 pence enregistrés un an plus tôt.
Le résultat opérationnel avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (EBITDA) a chuté de 26 %, passant de 28,4 millions GBP à 21,0 millions GBP.
« Cette année a été marquante pour la société, caractérisée par une montée en puissance, la réalisation de nos objectifs et l’innovation. Nous avons plus que doublé la capacité de notre portefeuille opérationnel, atteignant près de 1 gigawatt-heure réparti sur cinq systèmes énergétiques. Nous avons sécurisé 165 millions USD de revenus contractuels à long terme et renforcé notre trésorerie grâce à des financements supplémentaires de deux prêteurs de qualité et à la monétisation de tous les crédits d’impôt à l’investissement pour les actifs américains récemment mis en service », a déclaré Alex O’Cinneide, directeur général de Gore Street Investment Management.
« Même si les marchés cotés sous-évaluent actuellement certaines classes d’actifs, la demande sur les marchés privés pour le stockage d’énergie reste soutenue. Dans le sous-secteur relativement restreint des fonds d’investissement spécialisés dans le stockage d’énergie, nous avons observé l’intérêt d’utilitaires, de fonds privés, de fonds de pension américains et de banques mondiales, tous cherchant à s’exposer à cette classe d’actifs. Fait crucial, ces investisseurs allouent du capital à des valorisations qui soutiennent les NAV sous-jacentes », a ajouté O’Cinneide.
Gore Street Energy a annoncé un dividende total de 5,5 pence par action pour l’exercice, en baisse de 27 % par rapport aux 7,5 pence distribués l’an dernier.
La société a également reconnu jeudi la réception d’une demande de convocation d’assemblée générale émanant de RM Funds.
RM Funds a notifié mercredi la tenue de cette assemblée afin de proposer des modifications dans la composition du conseil d’administration de Gore Street Energy, invoquant « une sous-performance persistante, une décote prolongée du cours de l’action et des préoccupations continues concernant la gouvernance et l’orientation stratégique ».
L’actionnaire de longue date affirme dialoguer en privé avec le conseil depuis plus de six mois, mais précise que ce dernier a rejeté sa dernière proposition, « ne nous laissant d’autre choix que d’agir ainsi ».
RM Funds propose la nomination de Brett Lance Miller et Ian Marcus Dixon en tant qu’administrateurs indépendants non exécutifs, tous deux dotés « d’une expertise considérable dans les sociétés d’investissement et les actifs d’infrastructure ». Il suggère également la révocation des administrateurs non exécutifs Patrick Cox et Caroline Janet Banszky.
« Au cours des trois dernières années, le cours de l’action GSF a chuté de plus de 47 % et continue de s’échanger avec une décote d’environ 37 % par rapport à la valeur nette d’actif. RM Funds estime que cette décote persistante reflète la taille insuffisante de la société, la complexité et la fragmentation de son portefeuille géographiquement diversifié, ainsi que le manque de liquidité de ses actions », a déclaré RM Funds mercredi.
Jeudi, Gore Street Energy a indiqué qu’elle vérifiait la validité de la demande et conseille aux actionnaires de ne prendre aucune mesure à ce stade.
Concernant les résultats annuels, le directeur général O’Cinneide a poursuivi : « Pour l’avenir, nous restons concentrés sur l’exécution de notre mandat : croître intelligemment, gérer les risques de façon appropriée et, en définitive, créer de la valeur à long terme pour nos actionnaires. »
Par Emily Parsons, journaliste Alliance News
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