Portugal – France : 0-0
L’équipe de France était prévenue : lancer son Euro espoirs, ce mercredi en Slovaquie, par un choc face au Portugal, n’avait rien d’aisé. Et si les Bleuets ont parfois plié dangereusement, ils ont néanmoins décroché un nul plutôt heureux (0-0). Privés de nombreux joueurs cadres, les Français ont malgré tout été franchement dominés lors du premier acte, devant des Lusitaniens affichant un impeccable contrôle du ballon et une belle capacité de projection en transition.
Après un quart d’heure de jeu, les joueurs tricolores ont déjà marqué le pas et serré les rangs devant un sacré temps fort portugais. Ainsi, Bernardo, bien servi par Quenda dans la surface, a allumé une première mèche, contrée, avant une seconde frappe en deuxième rideau repoussée par un Lukeba bien placé en soutien de son gardien (15e). Puis, Tomas, servi dans la profondeur en contre, a à son tour fait passer un gros frisson dans les rangs français, sauvés par un Restes solide au duel (16e).
Le Portugal a encore ajouté deux franches opportunités, sur une tête de Quenda (18e), puis une frappe à bout portant de Fernandes consécutive à une perte de balle de Merlin (20e). Mais la France a eu la chance de voir son adversaire manquer cruellement de réalisme.
Une deuxième période de meilleure facture
Après la pause, les Français ont affiché un bien plus beau visage. Notamment en attaque, où les hommes de Gérald Baticle ont enfin montré plus de liant pour amener le danger, s’appuyant sur un Lepenant inspiré à la construction. Odobert a vite pris sa chance, frappant juste à côté (48e), puis Doukouré a vu lui aussi le cadre se dérober sur une tentative au deuxième poteau.
Si les Bleuets, aidés par la bonne entrée de Barry, ont insisté à l’image de cette frappe de Tel repoussée par Soares, en face, le Portugal a continué de multiplier les offensives tranchantes, s’appuyant sur la vitesse de percussion des entrants Forbs et Nazinho. Mais les Lusitaniens ont encore manqué de justesse dans le dernier geste (60e, 65e, 78e), à l’image du capitaine Bernardo.
En toute fin de match, Lepenant, après avoir effacé son défenseur d’un geste sublime, a cru pouvoir signer le hold-up parfait (90e+ 2). C’était sans compter sur un Soares encore impérial dans le but. Résultat : un point et puis c’est tout. Mais les Bleuets s’en contenteront.